Vivaneaux rouge surgelés coupés.
Origines selon arrivage du jour.
Le vivaneau, comme tous les poissons, est une excellente source de protéines. Il est aussi l’un des poissons contenant le moins de matières grasses. Par conséquent, il contient une faible quantité d’acides gras oméga-3, mais son contenu en plusieurs vitamines, telles la vitamine D, B6, B12 et B5 lui confère une excellente valeur nutritive.
Principes actifs et propriétés
Le vivaneau est un poisson contenant peu de matières grasses et est donc considéré comme étant un poisson maigre. De façon générale, une consommation régulière de poisson procurerait plusieurs bénéfices pour la santé. Une table ronde de scientifiques internationaux a d’ailleurs permis de conclure que la consommation d’un à deux repas de poisson par semaine était associée à une diminution de mortalité par maladie coronarienne1. La recherche ne s’est pas attardée aux effets de la consommation du vivaneau en particulier, mais ce poisson contient tout de même des principes actifs bien documentés scientifiquement.
Acides gras oméga-3. Le vivaneau contient de l’acide eicosapentaénoïque (AEP) et de l’acide docosahexaénoïque (ADH), deux acides gras de la famille des oméga-3. Ces acides gras agissent comme précurseurs de messagers chimiques favorisant un bon fonctionnement des systèmes immunitaire, circulatoire et hormonal. Plusieurs études épidémiologiques et cliniques ont démontré que la consommation d’acides gras oméga-3 (provenant majoritairement de poissons gras) exercerait des effets favorables sur la santé cardiovasculaire et réduirait la mortalité par maladie cardiovasculaire2. Ces acides gras sont connus pour agir sur plusieurs plans dans l’organisme. Ils agiraient notamment en réduisant la tension artérielle, les triglycérides sanguins et la formation de caillots sanguins, diminuant ainsi les risques d’athérosclérose. De plus, des études ont démontré que les acides gras oméga-3 pourraient jouer un rôle dans la régulation de l’humeur et la prévention de la dépression3. Finalement, ces acides gras exerceraient des effets anti-inflammatoires, ce qui pourrait être utile dans le traitement de certaines pathologies comme l’asthme, l’arthrite rhumatoïde, les maladies inflammatoires de l’intestin et le psoriasis4.
Même si les quantités optimales d’acides gras oméga-3 à consommer ne sont pas établies avec certitudes, les études scientifiques démontrent que la consommation quotidienne de 0,5 à 1,8 g d’AEP et d’ADH permettrait de profiter des bienfaits qui y sont reliés5. Une portion de 100 g de vivaneau fournit environ 0,3 g de ces acides gras, soit près de six fois moins qu’une portion équivalente de saumon, un poisson gras.
Protéines. De façon générale, le poisson est une excellente source de protéines complètes puisqu’il renferme les neuf acides aminés essentiels, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas produits par notre organisme et qui doivent provenir de notre alimentation. Les protéines servent surtout à former, à réparer et à maintenir les tissus, comme la peau, les muscles et les os. Elles servent aussi à la formation des enzymes digestives ainsi que des hormones. Par ailleurs, plusieurs études chez l’animal ont révélé que la protéine de poisson améliorerait la sensibilité à l'insuline et augmenterait l’absorption du glucose par l’organisme6-8. Une récente étude a démontré que la consommation de protéines provenant de sources marines diminuait les taux de lipides sanguins après un repas davantage que des protéines provenant de d’autres sources11. Bref, ce ne sont pas uniquement les oméga-3 dans les poissons mais également leurs protéines qui en feraient des aliments à intégrer plus souvent dans notre alimentation.