L'histoire de la marque mythique de chocolat en Martinique : Elot
Composé de produits 100% naturels, le chocolat Elot constitue une recette originale unique en son genre depuis 1911. 50% de chaque tablette produite est composée de cacao issu de fèves cultivées en Martinique.
Elles apportent finesse et authenticité à ce produit et reflètent la richesse du terroir martiniquais.
Produit par 5 employés ainsi qu'un maître-chocolatier dans la commune du Lamentin, la recette de ce produit reste bien gardée bien que l'on sache qu'elle inclut de la vanille naturelle ainsi que du sucre roux de la marque Le Galion, issu de cannes de Martinique.
Le Chocolat Elot est torréfié en Martinique, dans la chocolaterie du Lamentin où travaillent cinq personnes et un maître-chocolatier. Jalousement gardée, sa recette contient aussi de la vanille naturelle et du sucre roux du Galion, issu des cannes de la Martinique.
Source : Facebook de la chocolaterie Elot
Un fondateur guadeloupéen
L’histoire du chocolat ELOT est née il y a plus d’un siècle. Son créateur Auguste ELOT est né le 21 novembre en 1871 à Saint- Claude en Guadeloupe. Son père, Alcide ELOT était gérant d’une habitation de café-cacao pour la famille CHOLET à Vieux- Habitants, sa mère Marie-Anne Louise SIMEON était une mulâtresse guadeloupéenne.
Suivant la tradition familiale, Auguste, après de brillantes études au lycée de Basse-Terre et avoir obtenu en 1895 un diplômé de l’ Ecole Nationale d’Agriculture avec pour mémoire « Le Cacao , sa culture, son industrie », sortant 6ème de sa promotion, devient directeur du Laboratoire Agricole de Basse-Terre.
AUGUSTE ELOT
(1871 – 1942)
Auguste Alexandre ELOT est né le 21 novembre 1871 à Saint-Claude en Guadeloupe.
Issu d’une fratrie de 5 enfants, il le fils ainé d’Alcide ELOT, un blanc créole originaire de Saint-Pierre, géreur sur une Habitation de cacao pour le compte de la famille CHOLET à Vieux-Habitants. Sa mère Marie-Anne louise SIMEON est une mulâtresse de bonne famille.
Suivant la tradition familiale, Auguste, poursuit de brillantes études au lycée de Basse-Terre et obtient son diplôme de l’Ecole Nationale d’Agriculture.
Durant son cursus, il rédigera une mémoire de fin d’étude intitulé « le cacao, sa culture, son industrie ».
Par la suite il part à Paris. Il y restera quelques années, puis retourne en Guadeloupe. En 1895, il est nommé Directeur du Laboratoire Agricole de la Basse-Terre. Il occupera cette fonction jusqu’en 1905.
Lors d’une mission d’étude à Trinidad, il se fait remarquer par son implication et surtout par son rapport intitulé « Culture et préparation du cacao à la Trinidad ». Son analyse devient l’ouvrage de référence sur le sujet. Il intègre alors la Chambre d’Agriculture de Guadeloupe. En 1904, ses travaux seront reconnus de tous, ; il est fait Chevalier de l’ordre du Mérite Agricole.
Mais le domaine administratif ne l’enchante guère, il préfère démissionner pour aller sur terrain.
Sa famille ayant réchappée de peu à l’éruption de la Montagne Pelée, il repart à Paris.
Entre 1907 et 1909, il séjourne en Equateur, très grande région cacaoyère, sur l’Hacienda El Recreo de Guayaquil.
De retour en Guadeloupe, il conçoit l’idée de créer sa propre affaire à partir de fèves de cacao locales et se met à la recherche de capitaux.
Le jeune Auguste, rêvant d’avoir sa propre entreprise, créé la société Auguste ELOT et compagnie, avec comme actionnaire Gaston ERNOULT, fabriquant de pâtes alimentaires naît le 28 novembre 1911 à Fort–de–France en Martinique en Juin 1911, après le passage de la comète Halley dans le ciel antillais. Suite a de nombreuses successions familiales, en 1956 la biscuiterie GIRARD achète la chocolaterie, puis le groupe GBH achète l’entreprise GIRARD. Mais le nom ELOT reste associé aux produits emblématique.
Torréfié en Martinique le Chocolat Elot est fabriqué dans les Etablissements Girard, une entreprise Agro-alimentaire Martiniquaise se situant au Lamentin, spécialisé dans la fabrication de chocolat. Figure d’ailleurs sur son emballage le logo PIL (Produit de l’Industrie Locale) qui authentifie et valorise son origine martiniquaise.
Chocolat fin, de qualité, au goût unique, sa recette se compose d’ingrédients locaux, bio et sélectionnés rigoureusement. Ses fèves de cacao sont issues du terroir martiniquais et sont aussi d’origine africaines et d’Amérique Centrale. La vanille et le sucre roux du Galion, sont aussi issu des champs de cannes de l’île.
