Qu'est ce que la Fet Kaf ?

La fête réunionnaise de la liberté est une fête qui célèbre la proclamation de l'abolition de l'esclavage par la Deuxième République française le 27 avril 1848 et plus précisément, sa proclamation par Sarda Garriga à l'île de La Réunion le 20 décembre 1848.

 Source/carnetreunionnaise.com

Souvent appelée fête cafre, ou fèt kaf en créole réunionnais, ou encore 20 désamb, elle a lieu tous les 20 décembre, et ce jour est férié dans le département d'outre-mer depuis 19831.

 

QU'EST CE QUE LA FET KAF, FÊTE DE LA LIBERTÉ POUR LES RÉUNIONNAIS?
« La Fèt Kaf, ce n’est pas vraiment une fête nationale, mais plus une sorte d’événement identitaire réunionnais, un peu comme la St-Jean-Baptiste au Québec », explique Pierre Henri Aho, le vice-président de l’association des Réunionnais du Québec.


Le terme « cafre », qui est devenu « Kaf » à la Réunion, désigne une personne d’origine malgache ou africaine descendant d'esclaves ou d’« engagés ». Le mot est issu de kaffir qui veut dire « nègre » en afrikaans. Ces Cafres sont devenus des « messieurs », le 20 décembre 1848, lorsque le député Sarda Garriga les a déclarés libres, après de nombreuses luttes des « Marrons », les Cafres qui se sont battus pour la liberté.



Les Réunionnais fêtent l’abolition de l’esclavage pour « ne jamais oublier toutes ses injustices commises et les crimes contre l'humanité, pour honorer ainsi la mémoire de nos pères et mères morts sans sépulture, des créoles réunionnais aux racines métissées, au sang-mêlé et cœur sans frontière, à la mémoire vivante, à la spiritualité et à l'identité tridimensionnelle », affirme Louisa Lafable, descendante de Réunionnais et présidente de l’association des Réunionnais du Québec qui représente 250 Réunionnais à Montréal.

La place de la musique et de la danse le jour de la Fet Kaf

 

La Fèt Kaf passe à travers la musique, le maloya en particulier. Le dimanche, au lieu d’aller à l’église comme leurs maîtres, les esclaves se retrouvaient pour danser le maloya.

C’est une danse très vigoureuse, presque de transe, pour l’affranchissement spirituel.

 Les musiciens n’utilisent aucun instrument occidental, car à l’époque on utilisait le roulèr, le kayanm, le triangle, parfois les calebasses, le bob et les voix.

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